Nourritures spirituelles & intellectuelles

Etablissement cistercien isolé, implanté dans une vallée entourée de sommets montagneux, près de la frontière de Galice. Il est difficile d’imaginer qu’il abrita une vie monastique depuis le IXe siècle. L'incorporation dans l'Ordre de Cîteaux s'est produite au XIIIe siècle, ne sachant pas exactement si la maison-mère était Sainte-Marie de Bouro ou le Monastère de Sainte-Marie d’Oseira, près de Galice, dont le blason apparaît sur le portail d’accès aux dépendances monastiques. Ce qui reste de l’ensemble se trouve près d’un ruisseau. L’église possède une structure romane, bien que le chevet présente des fresques gothiques. Sur la pierre de la façade principale se découpe la Croix de Malte. Du cloître primitif subsistent un segment d’arcade et l’aile voûtée au chevet de l’église, disposée le long de la rive du fleuve. Elle constituait le dortoir des moines. Dans l’autre aile on distingue l’espace de la cuisine et une belle cheminée. Le dernier moine de Cîteaux était le paroissien du village de Pitões das Júnias, en 1834, date de la dissolution des Ordres Religieux au Portugal. Comme curiosité historique, on mentionnera que Pedro de Pitões, l’un des principaux instigateurs de la conquête de Lisbonne aux Maures, en l’an 1147, fut ordonné évêque de Porto dans ce monastère. Si certains chaos de granit font penser à la Bretagne, il en est de même des dolmens, ou de motifs celtes qu'on peut voir sur certains monuments. 

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Le 13 mai 1917, trois enfants faisaient paître un petit troupeau à la Cova da Iria, paroisse de Fátima, conseil de Vila Nova de Ourém, aujourd’hui diocèse de Leiria-Fátima. Ils s’appelaient Lucie de Jesus, 10 ans et ses cousins de 9 et 7 ans, François et Jacinthe Marto.

Vers midi, après avoir récité le rosaire, comme habituellement, ils passaient leur temps à construire une petite maison en pierres sèches, à l’endroit où se trouve aujourd’hui la Basilique. Soudain, ils virent une lumière très brillante. Pensant que c’était un éclair, ils décidèrent de partir, mais plus bas, un autre éclair illumina l’espace et ils virent sur un  petit chêne vert (où se trouve maintenant la Chapelle des Apparitions), une « Dame plus brillante que le soleil », avec un chapelet blanc qui pendait de ses mains. La Dame dit aux 3 petits pastoureaux qu’il était nécessaire de beaucoup prier et les a invitèrent à revenir encore à la Cova da Iria pendant cinq mois consécutifs, le 13 et à la même heure.

Les enfants firent ainsi, et les 13 juin, juillet, septembre et octobre, la Dame leur apparut et leur parlit à nouveau, à la Cova da Iria. Le 19 août, l’apparition eu lieu aux Valinhos, à environ 500 mètres d’Aljustrel, parce que le 13 les enfants avaient été emmenés par l’Administrateur à Vila Nova de Ourém. Lors de la dernière apparition, le 13 octobre, environ 70'000 personnes étaient présentes, la Dame leur dit qu’Elle était la « Dame du Rosaire » et leur demanda de faire construire à cet endroit une chapelle en Son honneur. Après l’apparition, toutes les personnes présentes ont observé le miracle promis aux trois enfants en juillet et septembre : le soleil, ressemblant à un disque en argent, que l’on pouvait fixer sans problème et qui tournait sur lui-même comme une roue en feu, donnant l’impression de vouloir tomber sur la terre.

Depuis 1917, des milliers et des milliers de pèlerins venus du monde entier, n’ont pas cessé d’aller à la Cova da Iria, d’abord les 12 et 13 de chaque mois, ensuite pendant les mois de vacances d’été et d’hiver et maintenant de plus en plus pendant les fins de semaine et quotidiennement, leur nombre étant chiffré à cinq millions par an. L'esplanade du sanctuaire peut accueillir jusqu'à 300'000 personnes.

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Il s'agit d'un magnifique palais de style néoclassique du debut du XIXe siècle. Sa construction a été commandé par Luis Pereira Velho de Moscoso. Il se compose d'un groupe remarquable qui comprend un palais entouré d'un bosquet ombragé, des jardins de style anglais et de vastes vignobles. L'intérieur recelle des chambres somptueuses, de précieux tableaux ainsi que de très belles fresques. Une chapelle et un théâtre complètent l'ensemble. Les vignobles de la propriété engendrent le célèbre vin Alvarinho "Palacio de Brejoeira".

Les jardins donnent à ce palais un environnement exubérant. Résidence privée, elle est néanmoins ouverte en partie au public.

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La fortification de Valence, petite ville sur la rive gauche de la rivière Minho, sur le chemin de la Galice, remonte à la transition entre le XIIe siècle à la treizième. Il était destiné à défendre la ville et la traversée de ce tronçon de la rivière. Considéré comme la plus importante fortification de l'Alto Minho, objet de diverses interventions pour la conservation et la restauration tout au long du XXe siècle, les structures qui ont survécu sont en bon état, ouvertes au public. L'endroit recèle également de nombreux magasins d'artisanat et de décoration et offre une vue panoramique sur la rivière Minho et les montagnes verdoyantes.

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La cathédrale de Saint Jacques, ce monument imposant, marque la fin du voyage pour les pèlerins. Il s'agit d'une construction importante de l'art roman, bien que d'autres styles architecturaux l'influencent également.

La construction de la cathédrale débuta en 1075, sous le règne d'Alphonse VI et promue par l'évêque Diego Peláez. Les travaux furent dirigés par le maître Esteban. La cathédrale se dressa sur les restes d'anciens lieux de culte qui avaient été construits en hommage au saint. Construite en plan en croix latine et constituée de trois nefs, la cathédrale occupe une superficie de quelque 8300 mètres carrés. Suite à de nombreux agrandissements, divers styles architecturaux ont été intégrés à l'ensemble (roman, gothique, baroque, plateresque et néoclassique). Le portique de la Gloria constitue l'entrée principale. Il fut construit par le maître Mateo en 1188 et abrite environ deux cents figures représentant l'Apocalypse. La figure de l'apôtre Saint-Jacques semble souhaiter la bienvenue aux pèlerins, suspendue qu'elle est au trumeau. La façade de l'Obradoiro de la cathédrale est due à Fernando de Casas y Novoa. Elle est considérée comme un des chefs-d'œuvre du baroque espagnol. Le maître-autel est également de style baroque. Sous celui-ci, nous trouvons la crypte de l'apôtre Saint Jacques.

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